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Soudan : imagerie Google earth
Selon Khalil (2004), les mangroves du littoral du Soudan, marqué par la présence de très nombreux récifs coralliens, ne compteraient plus qu’une seule espèce de palétuvier : Avicennia marina, Rhizophora et Bruguiera ayant disparu. En arrière dans le marais, se développent parfois Suaeda, Zygophyllum et Aeloropus sur ce qui serait assimilable à des tannes. L’auteur dénombre, de part et d’autre de la ville portuaire de Port-Soudan, 14 sites (+ 3 autres non explorés) où s’étendent des marais à mangrove, soit un linéaire de 27,5 km. Si la plupart des peuplements sont réduits à des buissons de moins d’un mètre de haut, on observe des peuplements pouvant atteindre 8 à 10 mètres de haut, à Arakiyai par exemple. Les responsables de la rapide dégradation de la mangrove soudanaise sont les dromadaires qui y trouvent des sortes de pâturages, abimant les pneumatophores provoquant la mort des palétuviers. Il faut y ajouter les coupes destinées à fournir du charbon de bois et la pollution par les hydrocarbures. Un parc national focalise les regards : celui de Dungoned et de l’île de Mukkawar (Dirar, 2015) dont la mangrove doit être restaurée.
Références
Dirar, N., 2015. Dungoned Bay and Mukaar Area (Sudan) : an ecologically signifiant Marine Area. 18 p.
Khalil, A.S.M., 2004. Status of Mangroves in the Red Sea and Gulf of Aden. Jeddah, PERSGA, Tech. Series, 11, 57 p. + annexes
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