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Les rapports entre ville et mangrove sont aussi conflictuels qu'entre crevetticulture et mangrove. Cela tient le plus souvent à une question de représentation. Pour de nombreux citadins, la mangrove est un espace répulsif. On ne sera pas surpris qu'elle soit affecté à une fonction de décharge sauvage. Mais cela va au delà de ce comportement : les estrans constituent généralement des espaces faciles à remblayer. Vu la pression qui existe sur le foncier dans les espaces urbains, on ne s'en prive pas.

Cependant on commence à entrevoir ici et là un changement de comportement. Certaines villes tiennent à conserver leurs mangroves qui, d'une part, forment une partie de leur identité et, d'autre part, ont des fonctions naturelles très utiles. Cela explique l'émergence de nombreuses aires protégées à Fortaleza ou à Brisbane par exemple. En Nouvelle-Zélande, à Auckland, la mangrove  en dépit de destructions reste très présente sur l'ensemble des rivages.


A Suva (Fidji), habitat spontané sur pilotis et mangrove dégradée

Tag(s) : #Sujets de réflexion
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