Lenormand, V., 2008.- Hommes et mangroves du littoral du Para (Amazonie brésilienne). Université de Bordeaux 3 - Michel de Montaigne, thèse de doctorat, 439 p.
L'excellente thèse de géographie de Véronique Lenormand porte sur un espace formant un arc de 400 km de long entre la capitale amazonienne Belém et l’embouchure du Gurupi, plus à l'est. On le reconnait sur les cartes à ses multiples échancrures, de magnifiques rias équatoriales. Ce travail représente le résultat d’une série d’observations de terrain menées durant plusieurs années, entre 1997 et 2000, sur ce littoral dans lequel de petites communautés villageoises pauvres sont confrontées à de multiples changements. La dynamique de l’interface mer/terre/fleuve, sous l’influence de l’Amazone, y est particulièrement vive. L’étude se focalise non sur le fonctionnement de la mangrove mais plutôt sur les modes de vie dans lesquels la pêche aux crabes a une place majeure et les formes d’occupation humaine de cette zone littorale. Ce passionnant travail aborde la question du développement durable, notamment à travers l’impact de l’urbanisation et des aménagements touristiques, comme à Salinopolis. Cette thèse conduit à s’interroger sur la pertinence de la création des réserves extractivistes marines censées protéger les marais à mangrove.
Plus facile à trouver :
Lenormand, V., 2003.- Mangroves du littoral paraense (Brésil) : de la préservation théorique à la gestion-protection participative. In : Lebigre J.M. et Decoudras P.M., Les aires protégées insulaires et littorales tropicales. Coll. Iles et Archipels, 32 : 177-189.
Lenormand, V., 2003.- La mangrove du Nord du Brésil, patrimoine naturel, social et paysager ou milieu hostile ? Ambivalence de la perception et des représentations. Espaces tropicaux, 18 : 121-131.
Image Google Earth d'Algodoal en 2009
Ce pont pris en photo en 1994 est tombé en ruines